La dyspraxie, est un trouble de la coordination motrice, dont la définition est longtemps restée floue.
Ce trouble a été successivement appelé Maladresse (Collier, 1900) Débilité motrice (Dupré, 1927), Dyspraxie de développement (Brain, 1961), Trouble spécifique du développement moteur (O.M.S. 1992), et finalement TAC pour Trouble de l'acquisition de la coordination (DSM III-R, 1987). C'est officiellement cette dernière terminologie qui fait référence.
Le diagnostique de dyspraxie se fait sur la base de 4 critères essentiels :
- Les performances dans les activités quotidiennes nécessitant une bonne coordination motrice sont nettement au-dessous du niveau escompté compte tenu de l’âge chronologique du sujet et de son niveau intellectuel. Ex. : retards importants dans les étapes du développement psychomoteur, laisser tomber les objets, « maladresse », mauvaises performances sportives, mauvaise écriture.
- La perturbation interfère de façon significative avec la réussite scolaire ou les activités de la vie courante.
- La perturbation n’est pas due à une affection médicale générale et ne répond pas aux critères d’un trouble envahissant du développement.
- S’il existe un retard mental, les difficultés motrices dépassent celles habituellement associées à celui-ci.
La dyspraxie s'observe fréquemment avec d'autres troubles (c'est ce que l'on appelle la comorbidité) :
- Dysgraphie (Habib 2002)
- Trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (Kadesjö & Gillberg, 1999 ; Piek et al., 1999)
- Troubles des apprentissages (Cermak et al.,1990)
- Dyslexie (Kaplan et al., 1997, Ramus, 2004)
- Troubles du développement du langage (Rintala et al., 1998)
pour aller plus loin :
qu'est ce que la dyspraxie ?
qu'est ce que la dysgraphie ?
la rééducation de l'écriture
le tiers temps aux examens scolaires