La dyspraxie (plus officiellement trouble d'acquisition des coordinations TAC) est une altération de la capacité à exécuter de manière automatique des mouvements déterminés, en l'absence de toute paralysie des muscles impliqués dans le mouvement.
Une praxie, c’est un geste qui a été appris, c’est-à-dire le résultat d’une coordination motrice volontaire, non spontanée, par exemple l’écriture. Une fois le processus acquis, ce geste et cette tâche semblent définitivement spontanés : ils sont en fait devenus automatiques. La dyspraxie, c’est le trouble qui entrave la coordination et la planification des gestes. Le dyspraxique n’acquiert que difficilement ces automatismes, c’est comme si il devait les réapprendre sans cesse.
Le sujet doit contrôler volontairement chacun de ses gestes, ce qui est très coûteux en attention, et rend la coordination des mouvements complexes de la vie courante extrêmement difficile. Ainsi la "simple" automatisation du geste d'écriture devient pour ces enfants un exercice requérant toute leur attention, au détriment du contenu de ce qu'ils écrivent. Cela induit pour la personne dyspraxique un effort exorbitant et pourtant insoupçonné, qui ne lui permet pas de dégager suffisamment de ressources intellectuelles pour les autres aspects du langage écrit : concevoir, prêter attention au sens et à l’orthographe, synthétiser, organiser, développer. C'est ce que l'on appelle la surcharge cognitive. Il en résulte une grande fatigabilité et à long terme un découragement de l’enfant dyspraxique dans son parcours scolaire.
L'écriture n'étant pas portée par le mouvement, rien que de tenir la ligne d'écriture requiert de ces enfants toute leur énergie. C'est pourquoi dyspraxie et dysgraphie sont si souvent associées.
Dans la majeure partie des cas, ces difficultés de coordination des praxies sont associées à des troubles oculomoteurs. Cette difficulté à acquérir des stratégies de regard efficaces est extrêmement pénalisante dans la vie courante puisqu’elle compromet l’accès aux informations présentées visuellement.
La dyspraxie est un handicap peu connu, présent dès la naissance, qui concernerait pourtant un pourcentage important d'enfants (5 à 7 % des enfants de 5 à 11 ans, selon le Haut Comité de santé publique). La dyspraxie passe souvent inaperçue en maternelle, au CP et même plus tard dans la scolarité, car elle est un handicap invisible. Ces perturbations apparaissent en effet en l’absence de lésion cérébrale avérée. De ce fait, la dyspraxie est parfois mise sur le compte d'un retard intellectuel d’une immaturité de l’enfant, d’un trouble affectif ou d’un manque de stimulations. Elles sont en fait le reflet d’un dysfonctionnement du cerveau.
Les difficultés à mettre en œuvre les adaptations nécessaires des supports scolaires qui permettraient aux élèves dyspraxiques d’accéder aux compétences de leur classe d’âge conduisent chaque année des dizaines de milliers d’enfants d’intelligence normale et même bien souvent supérieure à la moyenne vers un échec scolaire. Une coopération étroite entre l’équipe pédagogique, les intervenants médicaux et paramédicaux et les parents est indispensable à la mise en œuvre de moyens de compensation au sein de l’école.
Une praxie, c’est un geste qui a été appris, c’est-à-dire le résultat d’une coordination motrice volontaire, non spontanée, par exemple l’écriture. Une fois le processus acquis, ce geste et cette tâche semblent définitivement spontanés : ils sont en fait devenus automatiques. La dyspraxie, c’est le trouble qui entrave la coordination et la planification des gestes. Le dyspraxique n’acquiert que difficilement ces automatismes, c’est comme si il devait les réapprendre sans cesse.
Le sujet doit contrôler volontairement chacun de ses gestes, ce qui est très coûteux en attention, et rend la coordination des mouvements complexes de la vie courante extrêmement difficile. Ainsi la "simple" automatisation du geste d'écriture devient pour ces enfants un exercice requérant toute leur attention, au détriment du contenu de ce qu'ils écrivent. Cela induit pour la personne dyspraxique un effort exorbitant et pourtant insoupçonné, qui ne lui permet pas de dégager suffisamment de ressources intellectuelles pour les autres aspects du langage écrit : concevoir, prêter attention au sens et à l’orthographe, synthétiser, organiser, développer. C'est ce que l'on appelle la surcharge cognitive. Il en résulte une grande fatigabilité et à long terme un découragement de l’enfant dyspraxique dans son parcours scolaire.
L'écriture n'étant pas portée par le mouvement, rien que de tenir la ligne d'écriture requiert de ces enfants toute leur énergie. C'est pourquoi dyspraxie et dysgraphie sont si souvent associées.
Dans la majeure partie des cas, ces difficultés de coordination des praxies sont associées à des troubles oculomoteurs. Cette difficulté à acquérir des stratégies de regard efficaces est extrêmement pénalisante dans la vie courante puisqu’elle compromet l’accès aux informations présentées visuellement.
La dyspraxie est un handicap peu connu, présent dès la naissance, qui concernerait pourtant un pourcentage important d'enfants (5 à 7 % des enfants de 5 à 11 ans, selon le Haut Comité de santé publique). La dyspraxie passe souvent inaperçue en maternelle, au CP et même plus tard dans la scolarité, car elle est un handicap invisible. Ces perturbations apparaissent en effet en l’absence de lésion cérébrale avérée. De ce fait, la dyspraxie est parfois mise sur le compte d'un retard intellectuel d’une immaturité de l’enfant, d’un trouble affectif ou d’un manque de stimulations. Elles sont en fait le reflet d’un dysfonctionnement du cerveau.
Les difficultés à mettre en œuvre les adaptations nécessaires des supports scolaires qui permettraient aux élèves dyspraxiques d’accéder aux compétences de leur classe d’âge conduisent chaque année des dizaines de milliers d’enfants d’intelligence normale et même bien souvent supérieure à la moyenne vers un échec scolaire. Une coopération étroite entre l’équipe pédagogique, les intervenants médicaux et paramédicaux et les parents est indispensable à la mise en œuvre de moyens de compensation au sein de l’école.
- troubles du développement moteurs : lenteur, maladresse, difficulté à exécuter des mouvements volontaires et coordonnés (marche, bicyclette, nage, jeux de balle, couper sa viande, s'habiller, se brosser les dents, nouer ses lacets)
- Dysgraphie : difficulté à écrire à la main et à automatiser l'écriture manuelle.
- troubles oculaires (oculomoteurs) : saccades et poursuite oculaire, fixation oculaire : difficultés à lire, à suivre sa ligne, à se repérer sur une page et à adopter une stratégie d'exploration de la page.
- troubles de la parole : apraxie bucco-linguo-faciale, difficultés d'élocution
- troubles orthophoniques (pseudo-dyslexie entrainée par la dyspraxie / dysgraphie), difficultés du langage écrit
- troubles logico-mathématiques : difficultés à poser des opérations en colonnes, à appréhender les faits mathématiques, problèmes de séquences, difficulté à se positionner dans le temps…
pour aller plus loin :
- La dysgraphie, qu'est ce que c'est ?
- Diagnostiquer la dyspraxie
- Les troubles de l’acquisition des coordinations à l’école maternelle : validation d’une échelle d’hétéroévaluation
- Introduction à la dyspraxie (Unité de neuro-imagerie cognitive, Inserm-CEA)