Lorsqu'un élève souffre de son écriture, que le problème soit une dysgraphie avérée ou un simple trouble passager, il est important d'agir le plus tôt possible.
Tout d'abord, il faut comprendre qu'un enfant en difficulté avec l'écriture est nécessairement en souffrance à l'école si rien n'est fait pour l'aider. Le laisser souffrir nuira à la poursuite de ses études, nous avons donc tout intérêt à ne pas laisser perdurer le problème.
Dans le cas d'un problème d'apprentissage, la rééducation de l'écriture doit permettre de résoudre le problème. Plus cette intervention se fera tôt dans la vie de l'enfant, moins longue sera la souffrance à l'école, moins nombreuses seront les conséquences de ce mauvais démarrage avec l'écrit.
Pour une dysgraphie avérée, plus on prend le problème tôt plus les chances de réussite d'une rééducation sont bonnes. Cela ne veut pas dire que l'on ne peut pas corriger le problème à tout âge, mais avec un adolescent les risques d'échec par manque de suivi sur les quelques mois de la rééducation sont plus importants qu'avec un jeune enfant.
Par ailleurs, ne perdez pas de vue que s'il faut en arriver à faire des adaptations à l'école à cause d'une dysgraphie, il est plus simple d'obtenir gain de cause auprès d'un enseignant unique (ce qui est généralement le cas en primaire) qu'auprès d'une équipe éducative multiple (une dizaine d'enseignants par niveau en collège au minimum).
Dysgraphie de l'enfant, dysgraphie de l'adolescent
Dysgraphie et scolarité
Durée d'une rééducation de l'écriture